Thierry Chabin, 57 ans en novembre prochain, a été amené par un coup de chance à ce métier.

À la fin de sa scolarité il a trouvé un stage rémunéré, chez l’oncle d’un de ses copains de classe, qui était cordonnier. Il a appris sur le tas… et c’est devenu une passion.
 

Dès 1986 il a été responsable d’une cordonnerie  : Versailles, puis Le Kremlin Bicêtre, Nanterre et enfin patron de sa boutique à Saint Gratien durant une vingtaine d’années. 
 C'est un projet de vie familial, pensé avant la pandémie, qui lui  fait rejoindre Pont L'Abbé et une partie de sa famille.
 

Thierry Chabin aime tout ce qui concerne l’humain et il est touché par les émotions que nous portons aux objets qu’il répare pour nous. Pour exemple ? Celui d'un monsieur qui lui a apporté un blouson de cuir ayant appartenu à son père décédé, afin qu'il le transforme et l’adapte à sa morphologie. Porter ce blouson, c'était penser à son père… et, pour Thierry, l'aider à se rapprocher de ce père  a été une joie. Les réparations des cuirs peuvent aussi être des réparations du cœur.
 

Voir la satisfaction dans les yeux de ses clients le rend heureux. Simplement.

Son credo professionnel : la réparation doit être la plus invisible possible !

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